Les pays du G20 ont convenu, ce 14 octobre, de prolonger de six mois la suspension du service de la dette des pays les plus vulnérables, en raison de la pandémie de coronavirus.
Lors d’une réunion virtuelle ce mercredi, présidée par l’Arabie Saoudite, les 20 premières puissances économiques mondiales ont également ouvert la voie à une extension jusqu’à fin 2021, et devraient en discuter lors de prochaines réunions avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM).
Ces institutions de Bretton Woods ainsi que plusieurs organisations internationales comme Oxfam, souhaitent même un moratoire sur le service de la dette allant jusqu’en 2022, afin d’alléger les charges aux pays les plus pauvres et touchés par la pandémie du coronavirus.
En réponse à ces pressions, le G20 s’est entendu pour créer « un cadre commun » à tous les créanciers privé et public afin de lancer un processus global de restructuration de la dette.