Plusieurs personnes viennent d’être libérées en Angola, après quelques jours passés en détention suite à une violente manifestation organisée fin octobre, contre le gouvernement.
Cette manifestation initiée par le principal parti d’opposition, Unita, visait à dénoncer les conditions de vie dans le pays et exiger une nouvelle date pour des élections locales, reportées en raison de la pandémie du nouveau coronavirus.
Au cours de cette manifestation violemment réprimée, une centaine de personnes ont été arrêtées, dont six journalistes libérés au bout de quelques jours sans être poursuivis. Les autres manifestants arrêtés ont été longuement entendus par la justice, avant d’être finalement libérés ce début de semaine.
Certains ont été acquittés, mais 71 d’entre eux ont été condamnés à un mois de prison commué en amende d’environ 60 euros pour «désobéissance civile», selon des précisions de l’Observatoire pour la cohésion sociale et la justice, un groupe de défense des droits des manifestants.