Le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré lundi devant le Parlement que l’opération du maintien de l’ordre dans la capitale du Tigray, Mekelle, a été menée avec succès et sans causer de préjudice aux civils.
D’autre part, le Premier ministre a révélé les pressions exercées sur son administration depuis 2018 par les dirigeants du Front de libération du peuple du Tigray (TPLF) à tous les niveaux.
Par ailleurs, le Premier ministre a fait état de 113 actes de violence communautaire dans diverses régions de l’Ethiopie depuis son arrivée au pouvoir en 2018, dont 37 en Oromia, 23 en Amhara et 7 à Gambella, ainsi que dans d’autres zones, notant que tous ces conflits ont été soutenus financièrement, par la formation et sur le plan médiatique pour que cela donne l’impression que la nouvelle administration est faible.
La Commission éthiopienne des droits de l’Homme (EHRC) a appelé le gouvernement à rétablir les télécommunications et permettre l’accès à des enquêtes indépendantes et transparentes sur les violations des droits de l’Homme au Tigray.