Le retrait du Soudan de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme, était ce lundi en phase finale des discussions entre les responsables des deux pays.
Lors d’un échange téléphonique, le président du Conseil de souveraineté du Soudan, Abdel Fattah Al-Burhan et le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo ont abordé les divers «arrangements» devant conditionner ce retrait tant espéré par Khartoum afin de se redonner un nouveau souffle sur les plan économique et diplomatique.
L’administration du président Donald Trump a clairement manifesté sa volonté d’aider le Soudan à quitter cette liste noire, et la majorité de ses exigences ont été quasiment honorées par le Soudan. Parmi ces conditions, figurait l’obligation pour Soudan d’indemniser les familles des victimes américaines des attentats perpétrés en 1998 contre des ambassades des Etats-Unis en Afrique.
Le mois dernier, le président américain Donald Trump avait annoncé la «bonne nouvelle» selon laquelle «le nouveau gouvernement du Soudan, qui fait de grands progrès, a accepté de payer les 335 Millions » réclamés pour ces familles, et qu’il allait retirer le pays de cette liste noire une fois que le montant sera versé. Cette décision devait entrer en vigueur le 11 décembre 2020.
Lors de leur échange téléphonique ce lundi, Abdel Fattah Al-Burhan et Mike Pompeo ont également évoqué les derniers développements en Ethiopie et la nécessité d’un «règlement pacifique du conflit, afin de rétablir la paix régionale et de renforcer la sécurité dans la région », a indiqué le Conseil de souveraineté dans un communiqué.