L’insécurité se mêle déjà à la campagne électorale en cours en Centrafrique, où des hommes armés s’en sont pris à des candidats en campagne pour les législatives.
Hier, le procureur général près la Cour d’appel de Bangui a rapporté que trois candidats battant campagne dans trois différentes villes ont été dépouillés entre lundi et mardi en plein jour par des éléments des groupes armés.
Les incidents se sont produits dans les villes de Mbrés (centre), de Markounda (nord-ouest) et de Kaga Bandoro (centre-nord). Les rebelles auraient emporté « des véhicules 4×4, des motos, des kits de campagne, ainsi que plusieurs autres biens », selon le procureur, Eric-Didier Tambo.
L’insécurité est l’un des principaux défis pour les élections couplées présidentielle et Législative du 27 décembre prochain en Centrafrique, pays qui a connu des années d’instabilité et qui s’efforce aujourd’hui de renouer avec la paix.
Le procureur Tambo a promis que les auteurs de ces braquages ne resteraient pas impunis, et qu’une enquête judiciaire avait été ouverte par la cellule judiciaire d’enquête, organe expressément mis en place le 30 novembre dernier dans le but de constater, d’investiguer et de coordonner toutes les infractions liées au processus électoral, avant, pendant et après le vote.