Une impressionnante force navale des Etats-Unis d’Amérique (USA) prend actuellement place au large de la Somalie d’où près de 700 soldats américains devraient être retirés prochainement de ce pays.
La manœuvre, selon l’armée américaine, est destinée à protéger la retraite américaine de ce pays constamment secoué par les attaques des djihadistes.
«L’arrivée de ces forces navales et leurs capacités de combat significatives montrent notre détermination à protéger nos troupes pendant cette transition», a expliqué le général Dagvin Anderson, chargé de superviser le retrait des troupes américaines de Somalie.
Le navire porte-hélicoptères USS Makin Island est arrivé ce début de semaine au large de la Somalie, avec à son bord une force expéditionnaire de quelque 5.000 soldats du corps des Marines, d’après le Commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom).
Il était escorté de deux navires amphibies, l’USS San Diego et l’USS Somerset, et a rejoint l’USS Hershel «Woody» Williams, un navire de débarquement et de transport habituellement basé en Méditerranée, et arrivé il y a quelques jours dans la zone, précise l’Africom.
Outre les navires amphibies, capables de débarquer et de pénétrer en territoire somalien à la poursuite d’éventuels assaillants, les Marines sont équipés d’avions et d’hélicoptères d’attaque, de drones et de missiles tactiques.
La décision a été prise début décembre par le président Donald Trump, de retirer près de 700 soldats américains présents en Somalie et dont le rôle était d’appuyer les forces locales à faire face aux insurgés d’Al Shabab, un groupe rebelle qui, selon les experts, est lié à la nébuleuse Al-Qaïda.