Les candidats à l’élection présidentielle en Ouganda devront désormais trouver une alternative aux meetings de campagne que la Commission électorale a décidé ce week-end, de suspendre dans plusieurs districts du pays, dont celui de la capitale Kampala.
L’organe en charge du processus électoral justifie sa décision par la situation pandémique liée au Covid-19 qui a déjà contaminé 33.811 personnes et en a tué 248 autres dans le pays.
Les rassemblements politiques étaient déjà limités à 200 personnes depuis le début de la campagne électorale en novembre dernier. Une règle qui n’était pas respectée par certains candidats, a déploré la Commission dans son communiqué.
Face à une accélération des contaminations, elle la Commission a donc décidé de suspendre ces rassemblements dans les villes et districts classés par le ministère de la Santé comme des « zones de propagation élevée de la Covid-19». Parmi les 13 localités concernées, figurent la capitale Kampala et les grandes villes de Mbarara, Kasese et Mukono.
A l’approche de l’élection présidentielle prévue le 14 janvier 2021, les candidats doivent trouver des alternatives pour courtiser un électorat à fort taux de pauvreté et qui aspire à un changement profond à l’issue du processus électoral. Dans certains QG de campagne, on prévoit le recours à des visioconférences pour remplacer les événements annulés.
Les autorités ougandaises ont également interdit toutes les festivités annuelles du réveillon du nouvel an, estimant que « ces rassemblements et festivités augmentent le risque de propagation de la COVID-19 ». Les Ougandais sont conviés à « rester à la maison et à célébrer le Nouvel An avec les membres de leurs familles».