Le Tchad vient de mettre en place une Commission mixte destinée à lutter contre la circulation illégale des armes dans le pays.
Cette Commission mixte de désarmement composée de gendarmes, de gardes nomades et de militaires est dirigée par trois hauts gradés des armées en l’occurrence notamment le général Taher Erda Taïro, directeur général des Renseignements militaires et ancien chef d’Etat général des armées, et le général Djontan Hoïnati Marcel, directeur général de la gendarmerie nationale.
Selon les autorités tchadiennes, la détention illégale d’armes de guerre au sein de la population est souvent la cause de l’insécurité dans le pays. Pour corriger la donne, la commission mixte de désarmement a un délai de deux mois pour sillonner les 23 provinces du Tchad afin de récupérer les armes que les citoyens détiennent sans autorisation. Des commissions locales de récupération d’armes seront également mises en place et les autorités traditionnelles devraient aussi être mises à contribution.
D’après le ministre d’État et secrétaire général de la présidence, Kalzeube Payimi Deubet, le mandat de cette Commission est «renouvelable éventuellement après évaluation du rapport d’étape dûment motivé et soumis au président de la République». Ladite Commission «peut faire recours à toute personne civile ou militaire qui peut l’aider dans l’accomplissement de sa mission», a-t-il précisé.