Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) a annoncé ce lundi, qu’il se désolidarise des violences qui ont ébranlé le processus électoral et les opérations de vote du 27 décembre, à l’intérieur du pays.
Ces violences qui avaient pour but de compromettre les élections ont été perpétrées par la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) composée de six groupes rebelles, dont le FPRC.
Lors d’un point de presse hier à Bangui, le chef d’état-major du FPRC, Abdoulaye Hissène, affirme que son mouvement «reste attaché à l’accord de paix du 6 février 2019, raison pour laquelle nous avons facilité l’opération électorale dans les régions sous le contrôle de nos hommes». Il a également précisé que si des hommes du FPRC ont pris part aux troubles, cela devra «engager les auteurs».
La CPC a vu le jour il y a deux semaines et a juré de perturber les élections dont le premier tour s’est organisé dimanche dernier. Dans sa logique, la Coalition a détruit du matériel électoral dans plusieurs localités, notamment dans l’ouest de la Centrafrique où des électeurs n’ont pas pu exercer leur devoir civique.
Sont également membres de la CPC, le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC), l’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), Retour, Réclamation et Réhabilitation (3R), le groupe anti-Balaka contrôlé par Maxime Mokom et le groupe anti-balaka contrôlé par Patrice-Edouard Ngaissona, qui est en attente de jugement devant la Cour pénale internationale (CPI).