Le Kenya a officiellement fait son entrée ce 04 janvier 2021 au Conseil de Sécurité de l’ONU où il a été élu en juin 2020, tout comme l’Inde, le Mexique, la Norvège et l’Irlande.
Les cinq pays succèdent à l’Allemagne, la Belgique, la République Dominicaine, l’Indonésie et l’Afrique du Sud et vont siéger durant les deux prochaines années comme membres non-permanents. Ils ont participé ce lundi à leur première réunion du Conseil qui portait sur l’approbation d’un programme de travail bâti par la Tunisie.
Au Conseil de sécurité, le Kenya devrait militer pour inscrire le groupe des Shebabs sur la liste des organisations terroristes de l’ONU, à l’instar d’Al-Qaïda et de l’État islamique. Cela permettrait une action globale pour éradiquer ce mouvement, auteur de nombreux attentats en Somalie et au Kenya.
Sur un plan purement diplomatique, Nairobi pourrait tirer profit de son siège dans son conflit avec la Somalie. Il dispute avec elle un territoire maritime pétrolifère et se livre à une bataille diplomatique sans merci depuis un moment déjà. La Charte des Nations Unies confère au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Le Conseil compte 15 membres disposant chacun d’une voix. Aux termes de la Charte, tous les États membres sont tenus d’appliquer les décisions du Conseil.