Fortement ralenti par la guerre durant les 4 dernières décennies, l’économie Angolaise tend à se relever. Plusieurs initiatives tant politique, économique que sociale ne cessent de naître dans les secteurs divers secteurs à l’instar de l’industrie, de l’agriculture, de l’élevage ou encore de la pêche afin de mener à bien le processus continu de croissance économique déjà entamé .
Pour ce faire, l’intervention du secteur bancaire est vivement sollicitée. En effet, le président de l’Association Industrielle d’Angola (AIA) a déclaré ce mardi à Luanda que le rôle des banques dans le financement des projets industriels devrait prendre en compte l’ultime besoin qu’a le pays de réduire les importations voire les remplacer. Les importations des marchandises a-t-il affirmé, faisaient l’objet de 80% des dépenses de l’Etat sur ses recettes actuelles. Un financement plus adapté à la réalité économique aiderait à surmonter ces dépenses a-t-il ajouté. Selon lui, les dépenses d’importations non capitalisées auparavant, devraient désormais être exécutées avec un capital propre, le capital bancaire a-t-il poursuivit. Le président de l’association a néanmoins évoqué les performances de la BDA qui accorde un financement de 300 millions de dollars US qu’il considère de dérisoire vu l’extension territoriale du pays, ses responsabilités et ses insuffisances en matière de population.
Enfin, José Serverino a souligné que pour financer son économie, l’Angola a besoin de Un milliard de dollars US ou plus. D’après lui, ce montant permettrait à chacune des 18provinces du pays de bénéficier d’au moins 70 millions de dollars US. Le développement économique de l’Angola nécessite un financement qui s’adapte le plus à son potentiel.