Le Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres, a plaidé ce mercredi pour un changement de stratégie dans la lutte contre les violences, en suggérant de privilégier la prévention aux réparations.
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité du 06 janvier, M. Guterres a expliqué que « les conflits sont devenus plus complexes, alimentés par une plus grande régionalisation, la prolifération des groupes armés non étatiques et leurs liens avec des intérêts criminels et même terroristes. Ils durent plus longtemps et deviennent plus difficiles à résoudre».
Il a donc encouragé la communauté internationale à « agir tôt, de manière préventive, dans les pays au contexte fragile», afin d’éviter des conflits qui, selon lui, font partie des « plus grands obstacles à la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030».
Les liens entre conflit et fragilité, d’après M. Guterres, sont particulièrement visibles sur le continent africain, notamment dans la Corne du continent et au Sahel, où la fragilité est exacerbée par des menaces transfrontières telles que « le changement climatique, le terrorisme, la criminalité transnationale organisée et la prolifération des groupes armés ».