Le gouvernement tchadien a démenti ce jeudi les allégations évoquant l’implication de ses combattants parmi les assaillants qui ont attaqué mercredi, la capitale de Centrafrique, Bangui.
« Le gouvernement de la République du Tchad dénonce avec force les fausses accusations et réaffirme que, depuis le retrait en 2014 de son contingent de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA), le Tchad n’a interféré en aucune manière dans la crise centrafricaine, si ce n’est pour appuyer les initiatives de paix et de réconciliation aux côtés de la communauté internationale », a indiqué dans un communiqué, le ministre tchadien de la Communication, Chérif Mahamat Zène, également porte-parole du gouvernement.
La capitale centrafricaine, Bangui, a été la cible, ce mercredi matin, de deux attaques orchestrées par des groupes rebelles armés, qui avaient promis, en décembre, de marcher sur la ville, à la veille des élections générales. Ces rebelles ont « simultanément attaqué des brigades de l’armée, mais grâce à la bravoure de nos forces et les appuis bilatéraux, nous avons pu repousser les assaillants qui sont en débandade actuellement », avait indiqué le ministre centrafricain de l’Intérieur.
Ce jeudi, le gouvernement centrafricain a présenté au public cinq prisonniers de guerre capturés lors de ces affrontements dans le sud-ouest de sa capitale. « Ces rebelles sont en majeure partie des mercenaires étrangers, ne sachant parler ni sango (langue nationale centrafricaine, ndlr) ni français qui sont les deux langues officielles du pays », a indiqué le ministre centrafricain de la Sécurité publique, Henri Wanzet-Linguissara.