La capitale de la Somalie, Mogadiscio, a été de nouveau frappée ce week-end, par les terroristes, qui ont attaqué un poste de contrôle de sécurité près du bâtiment du Parlement et du palais présidentiel.
La méthode employée est un attentat suicide à la voiture piégée, dont l’explosion a été déclenchée à proximité du poste de contrôle de sécurité. Le bilan fait état d’au moins une personne tuée et d’importants dégâts matériels.
D’après un porte-parole de la police, le conducteur de la voiture piégée a désobéi à l’ordre de s’arrêter, et des soldats ont ouvert le feu sur son véhicule. Il n’y a pas eu de revendication immédiate de responsabilité.
Cet attentat, le second depuis début février, intervient alors que le climat politique se crispe davantage en Somalie, où le président Mohamed Abdullahi Mohamed est taxé d’illégitimité par son opposition, pour avoir dépassé la durée légale de son mandat.
Les élections prévues pour le 8 février dernier n’ont pu avoir lieu et la classe politique continue de débattre sur les modalités de ces prochaines consultations.