La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala est, depuis ce lundi 15 février, la nouvelle Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), en remplacement du Brésilien Roberto Azevedo, qui a démissionné en mai 2020.
Son élection est l’aboutissement d’un long processus qui a débuté en septembre 2020 avec huit candidats en lice, dont trois représentant le continent africain.
Ancienne ministre nigériane des Affaires étrangères et des Finances et ex-numéro deux de la Banque mondiale, Ngozi Okonjo Iweala avait l’avantage d’un curriculum vitae impressionnant et franchi haut les mains les étapes du processus, pour se retrouver au dernier tour, opposée au ministre sud-coréen du Commerce, Yoo Myung-hee.
Ce dernier chalangeur ayant désisté à la dernière minute, Ngozi Okonjo-Iweala, déjà largement favorite, est resté la seule candidate en lice pour diriger l’OMC.
Elle prendra ses nouvelles fonctions dès le 1er mars 2021 pour un mandat de 4 ans renouvelable, et devient ainsi la première femme et la première citoyenne du continent africain à diriger l’OMS depuis sa création en 1995.
La nouvelle patronne de l’OMC a promis de «travailler avec les membres pour élaborer et mettre en œuvre les réponses politiques dont nous avons besoin pour relancer l’économie mondiale» et «rendre l’OMC plus forte, plus agile et mieux adaptée aux réalités d’aujourd’hui».