Afin de booster son économie, le Bénin se tourne vers le développement du secteur rizicole. Pour ce faire, le pays a élaboré un plan d’intensification de la production de riz dans l’espoir que ce produit de forte consommation, génère des résultats encourageants pour l’économie nationale. Ce plan d’intensification de la production rizicole est étalé de 2011 à 2015, et a pour objectif premier l’accroissement de la production rizicole de 151 604 tonnes de riz paddy en 2010 à 550 000 tonnes de riz à partir de 2015.
Ainsi le gouvernement s’est donc lancé dans la mise en œuvre de certains projets prioritaires à savoir l’achèvement des travaux d’aménagement du périmètre de la Sota à Malanville (nord-est) pour un montant de 1,6 milliard FCFA (3,3millions de dollars), l’aménagement de la Vallée de l’Okpara (centre) pour 1 milliard, et la poursuite de l’aménagement de la zone de Glazoué (centre) pour 500 millions FCFA (1,03millions de dollars). Ajoutés à ces projets, les autorités béninoises envisagent également de faire l’aménagement de la basse et moyenne vallée de l’Ouémé pour 600 millions FCFA (1,2 millions de dollars), l’achat de semence et équipements divers pour un montant de 100 millions de FCFA (206 000 dollars). Ce sont là de nombreuses mesures élaborées par les autorités béninoises en vue de donner un coup de pouce à la production rizicole. Par ailleurs le gouvernement s’est également procuré deux unités de transformation du riz (installées à Malanville et à Glazoué) de capacité de décorticage de 150 tonnes de paddy par jour.
Avec ce plan d’intensification une nouvelle ère se lève pour le secteur rizicole du Bénin. Mais il faudra d’abord résoudre les problèmes de non maîtrise de l’eau, le manque de matériel et d’équipements de travail adaptés et autres.