Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) vient de confirmer les griefs portés par la FIFA contre le président sortant de la Confédération africaine de football (CAF), le Malgache Ahmad Ahmad, mais a décidé de réduire la sanction et l’amende prononcées contre lui par l’instance dirigeante du football mondial.
En novembre 2020, la FIFA avait en effet suspendu pour cinq ans, Ahmad Ahmad de toute activité liée au football pour violation du Code d’éthique dans l’exercice de ses fonctions.
La chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante de la FIFA avait jugé Ahmad Ahmad «coupable d’avoir enfreint les articles 15 (Devoir de loyauté), 20 (Acceptation et distribution de cadeaux ou autres avantages) et 25 (Abus de pouvoir) de l’édition 2020 du Code d’éthique de la Fifa, ainsi que l’article 28 (Détournement de fonds) de son édition 2018 ».
Dans son verdict ce lundi, le TAS a confirmé ces accusations, expliquant qu’Ahmad Ahmad avait en effet «utilisé l’argent de la CAF» pour inviter certains présidents de fédérations nationales à un pèlerinage à La Mecque, « sans rapport direct avec le football ».
Seul point positif, la juridiction sportive a réduit de cinq à deux ans la suspension prononcée par la Fifa en novembre contre l’ex-patron du football africain, et l’a mis hors de cause dans une affaire distincte, qui lui avait valu une garde à vue à Marseille en 2019, portant sur la rupture d’un contrat d’équipement avec Puma au profit de la PME française ‘Tactical Steel’.