La pandémie du coronavirus continue de déteindre sur les religions. Après les chrétiens catholiques contraints de célébrer la Pâques dans la sobriété, c’est au tour des fidèles musulmans de faire des concessions par rapport au Hajj et à la Omra (Grand et petit pèlerinage).
Alors que se profile le début du jeûne de ramadan, les autorités saoudiennes ont annoncé ce lundi, de nouvelles restrictions pour l’accès à la Mecque, haut lieu saint de l’islam, en informant que seules les personnes ayant été vaccinées contre le Covid-19 (deux doses) seront autorisées à effectuer le petit pèlerinage (Omra).
A défaut d’avoir reçu les deux doses du vaccin, le pèlerin devra avoir reçu sa première dose «depuis au moins 14 jours», précise le ministère saoudien.
Le petit pèlerinage, suspendu en mars 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, a repris timidement au début du mois d’octobre 2020. Dans un premier temps, seuls 6.000 Saoudiens et résidents étrangers en Arabie saoudite ont été autorisés chaque jour à accomplir l’Omra qui se fait d’habitude, tout au long de l’année contrairement au hajj, le grand pèlerinage qui a lieu une fois par an, à l’occasion de la fête de l’Aïd Al Adha (sacrifice).
Le nombre des pèlerins est ensuite passé à 15.000 par jour pour la Omra tandis que 40.000 fidèles étaient admis dans la Grande mosquée pour les prières quotidiennes. Les fidèles venant de l’étranger ont été autorisés à partir du 1er novembre, mais le ministère de la Santé sélectionne les pays de provenance sur la base de l’évolution de la pandémie dans chacun de ces pays.