Un de ces candidats en lice pour la présidentielles du 11 avril au Tchad, Alladoum Djarma Balthazar a promis de doter le Tchad d’une nouvelle Constitution, s’il est élu Chef de l’Etat.
«Les 100 premiers jours vont être marqués par des décisions majeures (…) La Constitution (actuelle, ndlr) va être dissoute et nous allons immédiatement procéder à la consultation du peuple par voie de référendum pour rétablir la Primature», promet le candidat du parti ASTRE, lors d’un meeting à Bongor, dans la province du Mayo Kebbi Est.
Il a également promis de rétablir «l’équilibre des pouvoirs» en réhabilitant la Primature, en lieu et place de la Vice-présidence «qui n’a aucun pouvoir».
Balthazar promet par ailleurs, des «réformes immédiates» de plusieurs ministères clés comme «le ministère de l’Enseignement » en procédant à la dissolution du «Centre national des œuvres universitaires (CNOU) qui est un objet d’escroquerie».
Dans sa volonté de « sortir le Tchad de l’agonie», le candidat Alladoum Djarma Balthazar aura fort à faire face au président sortant, Idriss Deby Itno, largement favori pour ce scrutin.
Plusieurs candidats de l’opposition ont en revanche, choisi de boycotter cette élection, estimant que «les conditions ne sont pas réunies pour assurer un scrutin crédible et transparent».