La République démocratique du Congo (RDC) a signalé lundi la présence sur son territoire du variant indien du coronavirus, l’une des souches les plus virulentes répertoriées jusqu’à présent dans le monde.
Les autorités congolaises disent avoir été alertées, le 05 mai, de cas suspects de coronavirus à Kinshasa, dans la commune de la Gombe, «précisément dans un immeuble abritant des personnes d’origine indienne».
Sur 146 personnes testées, «25 ont été positives, dont dix-huit de nationalité indiennes et sept de nationalité congolaise. Parmi ces 25 cas positifs, il y a cinq variants indiens», a expliqué le ministre de la Santé, Jean-Jacques Mbungani Mbanda.
Le variant indien de la Covid-19 est plus contagieux et semble résister aux vaccins, contribuant à la flambée galopante de l’épidémie en Inde, a mis en garde samedi dernier l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Avant la RDC, le variant indien a déjà été identifié dans 4 autres pays africains : l’Afrique du Sud, le Kenya, l’Ouganda et le Maroc.
Mais le ministre Mbungani Mbanda se veut rassurant, estimant que la situation est «sous contrôle» dans la capitale. «Toutes les mesures ont été prises, l’immeuble est en isolement, les gens sont en quarantaine depuis le 5 mai et cette quarantaine devrait se terminer le 19 mai. Nous avons dénombré autour de 536 cas contacts. Leur surveillance se fait de manière régulière (…) Il n’y a pas de crainte à avoir », a-t-il assuré.