Hier jeudi 29 septembre 2011, les travaux du TGV au Maroc ont été officiellement lancés. Pour l’heure, il n’est question que du tronçon Casablanca-Tanger, un projet dont le coût est de près de 2.5 milliards de dollars US.
La cérémonie du lancement des travaux s’est déroulée en présence du Roi Mohammed VI et de plusieurs autres invités de marque dont le président français Nicolas Sarkozy. Le coût du projet a été divisé en 11 lots regroupant différents marchés. Certains d’entre eux sont déjà attribués à la France dans le cadre d’un protocole signé entre les deux pays.
D’autres par contre, principalement ceux ayant trait aux travaux de génie civil, feront l’objet d’appels d’offres au niveau international, mais aussi national. Sur ce point, les entreprises marocaines seront privilégiées puisqu’elles bénéficieront de taux de préférence variant entre 5 et 10% sur la cherté de leur offre en fonction des prestations à réaliser. A l’heure actuelle, la moitié du montant consacré au projet a déjà été attribuée et les prestataires de services sélectionnés.
L’intérêt de ce projet de TGV a souvent été remis en question par les parlementaires. En réponse, le gouvernement avance quelques chiffres. Tout d’abord le passage du nombre de passagers par transport ferroviaire qui est passé de 14 millions en 2003 à 34 millions en 2011 témoignerait clairement de l’intérêt des marocains pour ce mode de transport. Ensuite, selon une étude du ministère de l’Equipement et du Transport, le trafic ferroviaire traditionnel sur l’ensemble du territoire devrait plafonner à 52 millions de passagers par an, tandis qu’avec le TGV, ce chiffre devrait atteindre 133 millions.
Le ministère annonce également que tout sera mis en œuvre pour que le prix du TGV reste le même que celui actuellement en vigueur.