L’appel au secours d’une étudiante centrafricaine en Algérie, posté sur les réseaux sociaux après une violente descente d’étudiants algériens contre des Subsahariens à Bejaia, n’est qu’un simple exemple des exactions subies par les ressortissants africains en Algérie.
Les faits de sont déroulés dans la nuit du 12 au 13 juillet, lorsque des résidents algériens ont attaqué des étudiants originaires d’Afrique subsaharienne, les rouant de coups et blessant plusieurs d’entre eux qui ont été hospitalisés, d’après le témoignage de la jeune étudiante centrafricaine.
Le déchaînement de violence « a duré toute la nuit, et les étudiants algériens ont fait appel à leurs familles, leurs amis et leurs connaissances pour les rejoindre dans le massacre des africains », détaille l’étudiante centrafricaine, précisant que les agents de sécurité de la résidence ont refusé d’intervenir, préférant faire appel à la gendarmerie.
Cette agression a fait « des blessés qui sont actuellement à l’hôpital », ajoute l’étudiante, tout en faisant état de brimades quotidiennes contre les Subsahariens, appelés kahloucha (noir) ou babaya (singe).
« On est fatigués, vraiment fatigués de vivre et subir toutes ces atrocités chaque jour », s’indigne l’étudiante centrafricaine (236 Magazine).