Le Produit Intérieur Brut du secteur non pétrolier de l’Angola a enregistré une croissance de 5%. Ces chiffres viennent confirmer la bonne santé de l’économie angolaise qui vient de réaliser une solde budgétaire d’environ de 7,5%. La tendance de la baisse de l’inflation angolaise n’est plus un mythe et est devenu palpable d’après José Massano, Gouverneur de la Banque Nationale de l’Angola. Les indicateurs économiques des ces derniers mois ont en effet montré une accumulation de l’inflation à 6,8% entrainant l’atténuation des politiques monétaires de prudence qui étaient mises en place pour contrôler cette inflation. Selon cette même institution financière angolaise, les dépôts à délai ont enregistré une croissance de l’ordre de 13 % durant cette année à la suite de l’expansion accumulée des dépôts d’épargne à 11%. Cette expansion est due à l’augmentation en 23% des dépôts à délai en kwanza (monnaie locale) et en 48% en monnaie étrangère.
La croissance des dépôts à délai en monnaie étrangère pourrait s’expliquer par la démobilisation des dépôts à l’ordre, dont la contraction a été de 9%. Selon l’agence angolaise de presse, la baisse de l’inflation n’est pas le seul indicateur positif de la bonne marche de l’économie angolaise. L’autre signe moins trompeur est le fait que le crédit à moyen terme se serait accru un peu plus que celui à court terme, soit 20% contre 16%.
Le stock de réserves internationales liquides a dores et déjà atteint près de 21 milliards de dollars américain contre seulement 17 milliards en 2010. Ces chiffres prouvent combien l’économie angolaise a pris de l’envol au niveau continental et est devenu un modèle pour l’ensemble pays subsahariens.