Actuellement touché par une crise énergétique sans précédent, le Burundi vit des heures difficiles. Pour venir en aide à ce pays de l’afrique centrale, une société américaine, du nom de Pivotech, s’engage pour résorber la crise énergétique. Ainsi dans le cadre d’un contrat avec l’Etat burundais, la société américaine va apporter son soutien pour la production de 25 mégawatts d’énergie d’ici trois mois dans le but de pallier à cette sévère crise énergétique qui plonge le pays dans le noir. En effet depuis des mois, tout le pays est victime d’intempestifs délestages qui ne se conforment même plus au calendrier initial d’une journée sans courant continu par quartiers entiers, tel que cela avait été décidé par la Régie de l’eau et d’électricité (REGIDESO) pour mieux gérer la pénurie.
Pour survivre, de nombreuses entreprises industrielles notamment sont branchées à des groupes électrogènes, ce qui induit un autre problème de pollution sonore aux quatre coins de la ville de Bujumbura, poumon économique du pays. Un tel état des choses stigmatise bien l’urgence de cette crise énergétique sans précédent dans le pays. Pour le ministre burundais de l’Energie et des Mines, Moïse Bucumi, un soulagement pourrait intervenir d’ici trois mois avec ce contrat passé récemment avec la société américaine d’électricité Pivotech pour une production de 25 mégawatts supplémentaires. Toutefois la situation actuelle est telle que les abonnés de la REGIDESO se partagent 36 mégawatts qui suffiraient à peine à satisfaire les seuls besoins des ménages.
En attendant le plan salvateur qui résulte de l’exploitation du nickel qui pourrait porter les besoins énergétiques du pays jusqu’à 270 mégawatts, selon le ministère de l’Energie et des Mines, les autorités s’en remettent à Pivotech pour soulager et éviter que l’économie n’en pâtisse.