L’Administration publique au Kenya met désormais la pression sur ses fonctionnaires pour se faire vacciner contre le coronavirus, en brandissant des menaces de sanctions.
Dans une note officielle, le directeur des services publics, Joseph Kinyua, dit constater que «certains fonctionnaires refusent le vaccin pour rester chez eux» et déplore un taux de vaccination «trop faible» au sein des services publics kényans, notamment chez le personnel de sécurité et éducatif, pourtant deux groupes prioritaires.
Pour y remédier, le Directeur des services publics impose la date limite du 23 août 2021 pour que tous les fonctionnaires de l’Etat se fassent inoculer contre le coronavirus. Passée cette date, les fonctionnaires non vaccinés seront sanctionnés, a menacé M. Kinyua.
Mais avec plus de la moitié des 800.000 employés du service public non vaccinée, le délai imposé est «intenable» et que la perspective de punitions surtout semble «injuste», de l’avis de Charles Mukhwaya, secrétaire général de la Confédération des syndicats du service public, qui évoque le difficile accès aux vaccins. Notamment pour les employés en zones rurales.