La République de la Centrafrique n’a pas enregistré de cas de fièvre hémorragique à virus Ebola, mais a enclenché ce 15 août un mécanisme de prévention contre ce virus hautement mortel.
La réaction des autorités de Bangui est motivée par la confirmation d’un premier cas d’Ebola en Côte d’Ivoire, pays non frontalier de la Centrafrique, mais avec qui «il existe des mouvements de populations», selon le ministre de la Santé et de la Population, Pierre Somsé, qui s’exprimait à l’issue d’une réunion d’urgence sur le sujet.
Les mesures prises à l’issue de cette réunion visent surtout l’aéroport de la capitale Bangui, de même que les points d’entrée terrestres et fluviaux du pays. L’objectif est de «détecter et prendre en charge de manière précoce tout cas suspect de la maladie à virus Ebola sur le territoire», a encore expliqué le ministre Somsé.
La Côte d’Ivoire a confirmé le week-end écoulé son premier cas d’Ebola depuis 1994. Il s’agit d’une jeune fille de 18 ans de nationalité guinéenne qui est arrivée à Abidjan le 11 août dernier par voie routière. C’est « un cas isolé et importé » qui a été « diagnostiqué et prise en charge immédiatement », a assuré le ministre ivoirien de la Santé, Pierre Dimba.