Facebook a annoncé mardi avoir fermé deux grands réseaux de faux comptes qui ciblaient des utilisateurs du Soudan, pays où une nouvelle révolution s’organise contre les autorités civiles du Gouvernement de transition de Bamako.
Selon le géant américain, l’un des réseaux de pages «non authentiques» détruits était lié aux Forces de soutien rapide (RSF). Le second regroupe concerne les personnes que le gouvernement civil soudanais a signalées comme étant des partisans de l’ex-président Omar el-Béchir et qui s’agitent pour une prise de pouvoir des militaires.
Depuis le week-end dernier, des centaines de manifestants ont installé leur campement à l’extérieur du Palais présidentiel dans la capitale, Khartoum, pour exiger la démission du Premier ministre Abdalla Hamdok, et que les militaires reprennent les devants de la transition.
Lundi dernier, le chef du Gouvernement de transition a annoncé la mise en place d’une «cellule de crise» pour tenter de faire baisser les tensions. Elle sera composée de six membres, censés représenter toutes les parties à la crise en cours : deux hauts gradés militaires et quatre représentants choisis parmi les différentes composantes du bloc civil de la transition.