Le Gabon a officiellement réintégré jeudi l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) dont il avait été exclu il y a huit années.
Libreville avait été mise à l’écart en 2013 pour avoir été incapable de produire ses rapports sur ses revenus miniers et pétroliers. Aujourd’hui, elle signe un retour, symbole d’une volonté d’œuvrer pour la bonne gouvernance et la transparence dans l’industrie extractive.
«Nous sommes heureux d’accueillir à nouveau le Gabon en tant que pays mettant en œuvre l’ITIE, et nous nous réjouissons de travailler ensemble pour promouvoir l’ouverture, renforcer la gouvernance et éclairer le débat public au Gabon», a déclaré Helen Clark, présidente du Conseil d’administration de l’ITIE.
De son côté, le Gabon s’est engagé à tourner les pages sombres de son secteur minier. «Ça ne se produira plus», s’est engagé le représentant du Gouvernement, allusion faite à l’exclusion de 2013.
Dans sa lettre de réadhésion à l’ITIE, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, avait pris l’engagement que son pays agira pour «une amélioration significative de sa gestion publique. Celle-ci passe notamment par un effort accru de transparence de nos revenus et dépenses liées aux ressources extractives que nous exploitons».