L’Organisation des Nations Unies (ONU) réclame que les soldats qui ont ouvert le feu lundi dernier sur les casques bleus du contingent égyptien à Bangui, soient arrêtés et traduits en justice.
Au moins dix Casques bleus égyptiens de la Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) ont été blessés lundi par des tirs de la garde présidentielle à Bangui. Une «attaque délibérée et inqualifiable», selon l’ONU qui a manifesté son indignation.
«Les auteurs de cette attaque criminelle contre les casques bleus doivent immédiatement être mis aux arrêts et traduits en justice», a plaidé, mercredi, dans un tweet, le Représentant spécial du Secrétaire général et chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye.
A Bangui, les services du Président Faustin-Archange Touadéra ont accusé à leur tour, les militaires égyptiens d’avoir pris des photos de la résidence du chef de l’État, ce qui est interdit, et d’avoir refusé d’arrêter leur véhicule. Une fille de 12 ans a été mortellement heurtée par le minibus des casques bleus «dans leur fuite», selon la présidence.
Lors de son point de presse hebdomadaire ce mercredi, la MINUSCA a annoncé qu’elle mènera ses propres investigations sur ce «grave incident au cours duquel dix casques bleus égyptiens, désarmés et arrivés le même jour à Bangui pour y être déployés, ont été blessés par des tirs de la garde présidentielle».