Les négociations pour une sortie de crise politique au Soudan achoppent sur la position radicale de la principale coalition politique civile du pays, les Forces de la liberté et du changement (FCC).
Dans une déclaration faite mercredi, cette coalition affirme qu’elle tient toujours à l’accord de partage du pouvoir signé en 2019 avec les militaires.
«Nous n’avons pas rompu le partenariat (…) et nous devons revenir au document constitutionnel», a déclaré un porte-parole du FFC, condamnant le coup d’Etat qui a «trahi» cet accord.
Le FFC qui refuse de discuter avec les militaires, réclame que le Premier ministre, Abdalla Hamdok et son gouvernement civil soient rétablis, et apporte son soutien à une marche prévue pour les 13 et 17 novembre prochains dans le pays, sous le slogan «Pas de négociations, pas de partenariat, pas de légitimité».
Enfin, la coalition affirme qu’elle «n’acceptera pas le retour du général Abdel-Fattah Al-Bourhane au poste de chef de l’Etat qu’il occupait» avant le putsch qu’il a orchestré le 25 octobre dernier contre le gouvernement de transition de Hamdok.