Les Etats-Unis d’Amérique (USA) ont levé ce jeudi leurs sanctions qui pesaient depuis 2015, contre quatre personnalités du Burundi.
Sont concernés, Alain Guillaume Bunyoni, ancien ministre de la Sécurité publique et actuel Premier ministre, Godefroid Bizimana, ancien chef de la police et actuellement Conseiller présidentiel, Godefroid Niyombare, un ancien chef du renseignement qui avait tenté un coup d’État, aujourd’hui introuvable, et Cyrille Ndayirukiye, un autre leader qui avait tenté un coup d’État, aujourd’hui décédé.
Ils avaient été sanctionnés par les USA qui les tenaient responsables de violences commises à l’époque au Burundi, lorsque l’annonce de la décision du défunt président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième, avait plongé le pays dans une crise sanglante.
Washington a affirmé ce jeudi dans un communiqué, que la situation au Burundi «a été considérablement modifiée par les événements de l’année dernière», référence faite au décès subit du Président Nkurunziza, «y compris le transfert de pouvoir à la suite des élections de 2020, et une diminution significative de la violence».
L’administration du Président Joe Biden reconnaît aujourd’hui «les réformes positives menées par le président Evariste Ndayishimiye, tout en continuant à faire pression sur le Gouvernement du Burundi pour qu’il améliore la situation des droits humains dans le pays et tienne les responsables des violations et abus pour responsables».