L’Union européenne (UE) a annoncé mardi qu’elle maintenait ses sanctions économiques contre le Burundi jusqu’au 31 octobre 2022.
Le Burundi subit ces sanctions de l’Europe depuis 2015, en raison des violations des droits de l’Homme sous le régime de l’ancien Chef de l’Etat, le défunt Pierre Nkurunziza. Depuis, le pays a changé de dirigeant, mais les pratiques n’ont pas tout à fait changé, selon l’UE.
Bruxelles se fonde notamment sur un rapport publié il y a 2 mois, par l’ONU et dans lequel elle estimait que la situation des droits humains reste «désastreuse» au Burundi et s’est «à certains égards, détériorée» depuis la prise de pouvoir par le président Évariste Ndayishimiye en juin 2020.
A l’opposé, les États-Unis d’Amérique (USA) avaient annoncé la semaine dernière la levée de leurs sanctions contre des personnalités du Burundi en saluant «les réformes positives menées par le président Evariste Ndayishimiye».
Washington a toutefois exhorté le nouvel exécutif burundais à maintenir les efforts pour améliorer la situation des droits humains dans le pays.