Le Fonds monétaire international (FMI) vient d’approuver au profit du Tchad, une facilité de crédit prolongée de trois ans, d’une valeur de 570 millions de dollars.
Dans l’immédiat, le pays devrait recevoir un décaissement de 78 millions de dollars, et il n’est plus contraint de restructurer dans l’immédiat toute sa dette officielle et commerciale comme exigé par le FMI avant tout nouvel accord.
Le directeur général adjoint du FMI, Kenji Okamura juge que «l’économie tchadienne continue de faire face à d’importantes demandes humanitaires et sociales».
Il prévient également de l’éventualité d’une augmentation attendue de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté au Tchad, où un nombre croissant de réfugiés fuyant les conflits sociaux dans les pays voisins vient compliquer la situation humanitaire au Tchad.
Pour le FMI, le rétablissement de la viabilité de la dette du Tchad dépendra d’un «programme pluriannuel d’assainissement budgétaire, d’un soutien important des donateurs et d’une restructuration profonde de la dette dans le contexte du «Cadre commun du G20».