Une amnistie générale vient d’être accordée à plusieurs rebelles et opposants au Tchad, ce qui traduit la volonté des autorités tchadiennes de réussir la transition dans un esprit de paix et de consensus.
Le texte d’amnistie a été approuvé aux Parlement de transition par une majorité confortable et concerne 296 personnes condamnées, qu’elles soient détenues ou non. Cette amnistie répond à l’une des exigences des principaux groupes rebelles pour venir à la table des négociations du dialogue national, à l’invitation du président de la transition, Mahamat Idriss Deby Itno.
«Nous remettons le compteur à zéro pour ces personnes condamnées et nous leur souhaitons de rentrer de façon sereine dans leur pays pour assister au dialogue», a déclaré Abderaman Koulamallah, porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication.
Fin novembre dernier, la junte au pouvoir au Tchad avait accordé une amnistie aux membres de groupes armés, dont le Front pour le changement et la concorde au Tchad (FACT) qui avait revendiqué la mort de l’ancien président Idriss Deby sur le champ de bataille en avril dernier.