Le gouvernement d’Ethiopie a mis fin mercredi à l’état d’urgence décrété en novembre 2021 pour contenir la progression des forces rebelles de la région du Tigré vers la capitale, Addis-Ababa.
Cette mesure devait rester en vigueur jusqu’à mai 2022, mais le gouvernement a décidé d’y mettre fin de façon prématurée, en raison des «changements dans la situation de sécurité». La décision prise hier en Conseil des ministres doit être ensuite validée par la Chambre des représentants du peuple d’Ethiopie (HoPR), chambre basse du Parlement.
Les opérations militaires entamées le 04 novembre 2020 par le gouvernement éthiopien contre le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) dans la région du Tigré avaient dégénéré fin 2021, et menaçaient d’embraser la capitale.
Mais les belligérants se sont repris, les troupes du TPLF ont stoppé leur marche sur Addis-Ababa, et le Premier ministre, Abiy Ahmed a rappelé l’armée fédérale déployée dans la région de Tigré.
Les efforts se concentrent désormais sur des pourparlers pour mettre un terme à ce différend armé qui a plongé des milliers d’Ethiopiens dans la précarité.