Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) va cofinancer, avec l’Union européenne (UE), un projet d’assistance aux rapatriés burundais qui avaient fui les violences dans leur pays.
Les deux institutions ont paraphé lundi un accord pour injecter 8 millions d’euro dans ce projet qui «concerne 60 mille rapatriés burundais», selon un communiqué.
Les fonds serviront notamment à assurer «le suivi de protection des rapatriés dans les zones de retour, la fourniture d’abris durables aux plus vulnérables, l’amélioration des centres de transit, la distribution d’articles de première nécessité, les soins médicaux, le transport, l’enregistrement et la documentation».
La semaine dernière, 267 réfugiés burundais sont rentrés au pays en provenance du camp de Lusenda, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Un autre convoi des rapatriés est attendu cette semaine, en provenance de l’Ouganda.
La plupart de ces réfugiés ont fui le Burundi en 2015 au plus fort d’une crise politique et sécuritaire, née de la décision du Président de l’époque, Pierre Nkurunziza, de briguer un 3ème mandat jugé illégal par l’opposition et la société civile.
Le HCR indique avoir déjà facilité, depuis 2017, le retour volontaire de 186.698 réfugiés burundais principalement en provenance de la Tanzanie, du Rwanda, de l’Ouganda et du Kenya. Mais au 31 août 2021, quelques 267.999 réfugiés burundais étaient encore éparpillés dans les pays voisins, selon l’agence onusienne.