Le massacre hier d’une soixantaine de personnes dans le camp de déplacés de Savo, province de l’Ituri, au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), a suscité une vague d’indignation dans le pays et au sein de la communauté internationale.
Outre l’Organisation des Nations unies (ONU), le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) en RDC estime qu’«il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais aucune justification pour les attaques contre les civils», et que «les responsables doivent être tenus de rendre des comptes».
L’homme politique congolais, Moïse Katumbi, a appelé dans un communiqué, à ne pas se laisser «gagner par l’indifférence et la résignation», car «le sang versé de ces innocents ne peut rester impuni».
L’attaque a été menée par des miliciens armées qui ont fait irruption ce mercredi, dans le camp de déplacés de Savo et s’en sont pris aux occupants.
La mission de l’Onu en RDC (MONUSCO) indique que ses casques bleus «se sont rendus sur place pour stopper les tueries et repousser les assaillants», mais l’on déplore déjà une soixantaine de morts.
Le responsable de cette tuerie est, selon les autorités congolaises, la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) qui prétend défendre les intérêts de la communauté Lendu et attaque principalement les membres de la communauté Hema.