La vague de choléra confirmée au Cameroun début février ne fait que s’aggraver et son bilan s’alourdit avec une trentaine de décès, contre trois seulement, il y a deux semaines.
Ce lundi 14 février 2022, le ministère camerounais de la Santé publique a fait état de 35 décès liés au choléra sur 1.242 cas confirmés, précisant que cinq des six régions du pays sont désormais touchées par cette endémie, avec une plus forte incidence dans les régions du Sud-Ouest et du Littoral.
Maladie diarrhéique contagieuse et strictement humaine, due à des bactéries, le choléra se développe souvent en l’absence de bonnes règles d’hygiène.
Les populations camerounaises sont ainsi invitées à «se laver systématiquement les mains avec de l’eau coulante et du savon, utiliser les toilettes, laver les aliments crus avant de les consommer et de ne consommer que de l’eau potable», indique le délégué régional de la santé publique pour le Sud-Ouest, Gilbert Eko.
Le dernier épisode de choléra au Cameroun remonte à novembre 2021. Il avait fait 13 morts à Yaoundé, la capitale, et à Ekondo-Titi, ville côtière située au Nord-ouest de Douala.