Au Cameroun, les trois humanitaires travaillant pour l’ONG internationale Médecins sans frontières (MSF) enlevés en fin de semaine dernière n’ont toujours pas été retrouvés, et aucune revendication n’a été formulée.
Les autorités régionales de Fotokol, dans l’Extrême-Nord du Cameroun où le rapt a eu lieu, soupçonnent désormais les terroristes de Boko Haram d’en être les auteurs, puisqu’ils ont déjà opéré plusieurs enlèvements du genre dans la région.
Les trois humanitaires de MSF originaires du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, et un «garde du corps» camerounais ont été enlevés dans la nuit du 25 février 2022 par «des hommes armés, manifestement à moto, dans la localité camerounaise de Fotokol, frontalière avec le Nigeria», avait signalé le maire de Fotokol, Ramat Moussa.
L’extrême nord du Cameroun subit fréquemment les affres du groupe terroriste Boko Haram, originaire du Nigeria voisin. Mi-février dernier, ces terroristes s’en sont pris à deux villages de cette zone, faisant au moins six morts et plusieurs habitations pillées puis incendiées.