Le pré-dialogue inter-Tchadiens entamé dimanche à Doha, la capitale du Qatar, connaît ses premières difficultés, obligeant les organisateurs à acter une suspension de 72 heures.
A Doha, les négociations entre le gouvernement de transition tchadien et les groupes politico-militaires se sont heurtées aux objections du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), l’un des groupes politico-militaires invités.
A l’ouverture des travaux, ce front a réclamé des «clarifications», notamment sur le rôle du Qatar dans ces négociations entre Tchadiens. Il s’offusque également du format de ces échanges qu’il considérait «comme une occasion de négocier», mais «s’étonne qu’il ne s’agisse que d’une rencontre politique où le Premier ministre dirige et s’adresse à l’assistance au nom du Conseil militaire de transition (CMT)».
Enfin, ce groupe armé déplore le fait que «la majorité des partis qui participent à cette session sont purement politiques».
Le FACT a dont quitté la table des négociations, conditionnant son retour par le respect des préalables formulés. Les autorités qataries et celles du CMT se sont retirées et ont accordé «un délai de 72 heures pour présenter une proposition en harmonisant les positions et en mettant sur pied une Commission composée de dix personnes», apprend-t-on du média tchadien, Alwihda.