L’alerte anti-coronavirus en Afrique, tend peu à peu à s’éclipser depuis le début de cette année avec la levée progressive de la plupart des restrictions pour un retour à la normale de la vie quotidienne, même si l’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que la pandémie n’est pas encore terminée.
Le continent noir a choisi de vivre avec la maladie du coronavirus qui ne constitue visiblement plus une menace de taille comme prédit à ses débuts il y a deux ans.
Dans la partie Centrale et orientale du continent, les gouvernements ont considérablement assoupli les restrictions anti-Covid-19. Le 10 mars dernier, le Kenya a mis fin à toutes ses mesures d’urgence, notamment l’interdiction des grands rassemblements intérieurs tels que les services religieux et l’obligation de présenter un test COVID-19 négatif pour les passagers aériens à l’arrivée. Le masque n’est plus une obligation non plus. Désormais, l’accent est mis sur les gestes-barrières ordinaires.
Même approche en Ouganda, où une bonne partie des restrictions sont levées. Il en est de même en République démocratique du Congo (RDC) où le couvre-feu nocturne n’est plus d’actualité depuis févier, le test PCR obligatoire est supprimé pour les voyageurs venant de l’étranger.
Le 7 mars, le Rwanda a aussi décidé de rouvrir toutes ses frontières terrestres, fermées officiellement avec l’apparition des premiers cas de la Covid-19 dans le pays.
Selon le Centre africain contre des maladies (CDC Afrique), un total de 11.283.272 cas du coronavirus a été confirmé sur le continent à la date du 13 mars 2022. Parmi eux, 250.393 sont décédés et 10.560.754 sont guéris.