Le ministère soudanais des Affaires étrangères a démenti mardi les propos de diplomates occidentaux évoquant la présence de mercenaires de la société de sécurité privée russe de Wagner Group dans le pays.
Cette supposée collaboration entre Khartoum et ces mercenaires russes a été évoquée par des représentants des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Norvège, dans un article publié lundi dans un journal soudanais. Ils y affirmaient que le groupe de mercenaires lié à Moscou «répand de la désinformation sur les réseaux sociaux et se livre à des activités illicites liées à l’extraction de l’or».
«Le gouvernement soudanais nie complètement» ces allégations, a réagi le Chef de la diplomatie de Khartoum, accusant ces diplomates occidentaux d’avoir tenté de s’ingérer dans les affaires soudanaises et d’avoir entraîné «arbitrairement» son pays dans le conflit russo-ukrainien.
Les Occidentaux sont particulièrement hostiles aux activités russes en Afrique, notamment celles du groupe privé Wagner. Une «supposée collaboration» entre ce groupe et le gouvernement de la Transition au Mali constitue un pan des causes de dissensions actuelles entre la France et son ancienne colonie d’Afrique de l’Ouest.