La Cour Suprême du Kenya devrait se prononcer ce jeudi 31 mars, sur les récents amendements constitutionnels proposés par le Chef de l’Etat, Uhuru Kenyatta, et qui ont suscité moult critiques.
La réforme comporte des changements importants, comme la création de 70 nouvelles circonscriptions parlementaires ainsi que de plusieurs nouveaux hauts postes, dont celui de Premier ministre et de «Chef officiel de l’opposition parlementaire».
Intitulé Building Bridges Initiative (BBI), ce projet de réforme a déjà été rejeté par la Cour d’appel, même si le président Kenyatta soutient qu’il favorise le partage du pouvoir entre les groupes ethniques concurrents.
Aujourd’hui, la Cour suprême dira si le président a agi illégalement en initiant les amendements à la Constitution, et si ce qu’il propose est recevable. Sa décision sera définitive et sans appel.