Un premier contingent d’environ 900 ressortissants a regagné l’Ethiopie cette semaine, dans le cadre du programme de rapatriement de citoyens éthiopiens en situation difficile en Arabie Saoudite, initié par Addis-Ababa.
Parmi les rapatriés, figuraient plusieurs mères avec des enfants en bas âges, qui ont été aussitôt «prises en charge et enregistrées» par les équipes de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM), selon un communiqué de l’agence de l’ONU.
«Nous sommes de retour dans notre pays béni après six mois en prison», se réjouit Medina, jeune femme de 28 ans, «mais nombre de nos frères continuent de souffrir particulièrement dans les prisons pour hommes».
Des organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent depuis plusieurs années les conditions de rétention des migrants éthiopiens en Arabie saoudite.
Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a annoncé qu’il allait rapatrier au cours des sept à onze mois à venir, environ 100.000 de ses citoyens, et ce dans le cadre d’un accord signé récemment avec les autorités saoudiennes.