Le Burkina – Faso est un pays rizicole : cette céréale fait partie des principales cultures développées sur son territoire. Et, de plus en plus d’initiatives sont entreprises pour améliorer sa productivité. Parmi celles-ci, un atelier de validation sur l’étude sur le programme national d’intensification de la riziculture au Burkina – Faso s’est tenu mardi dernier. « Développement de l’agriculture et des zones rurales à travers des systèmes novateurs de production à base de riz en vue de réduire la faim et la pauvreté au Burkina – Faso », tel s’intitule cette investigation menée par les structures compétentes burkinabés en collaboration avec la FAO. Cette étude prend une importance particulière du fait que la production locale du riz dans ce pays ne couvre que 30 % des besoins de sa population.
C’est pourquoi, il est urgent d’exploiter le potentiel rizicole burkinabé. Ainsi, les travaux de cet atelier ont ressorti quelques recommandations en vue d’atteindre cet objectif : il est impératif d’améliorer la productivité rizicole locale afin de rehausser la disponibilité du riz national. Par ailleurs, la collaboration entre les divers acteurs de la filière rizicole doit être favorisée et, en dernier lieu, le riz local doit être plus compétitif. Tout récemment, l’Union Nationale des Producteurs de Riz au Burkina avait aussi publié les conclusions d’une de leur étude sur le même sujet. Elle avait, entre autres, proposer de réduire les variétés de riz produites localement afin d’augmenter la productivité. Un lien entre les deux investigations et d’autres encore poursuivant des intérêts convergents serait très bénéfique pour le riz burkinabé et, par ricochet, pour améliorer la sécurité alimentaire.