Les enseignants ougandais qui ont entamé un mouvement de grève le 15 juin dernier viennent de recevoir du département de tutelle, un ultimatum de 24 heures pour reprendre leur travail, sous peine de perdre définitivement leur emploi.
«Tous les enseignants employés par le gouvernement sont appelés à reprendre leurs fonctions à leur poste de travail respectif d’ici au 24 juin, sans faute», ordonne une note du ministère ougandais des Services publics daté de ce 23 juin.
Le ministère estime que ce mouvement d’humeur des enseignants est «illégal» et que ces derniers n’avaient aucun droit de fermer les écoles. Il prévient donc, que «tout enseignant employé par le gouvernement qui n’obéit pas à cet appel sera considéré comme ayant abandonné son poste et démissionnaire du service public».
Les enseignants des écoles publiques de l’Ouganda ont débuté le 15 juin un mouvement social national pour contester une décision du Gouvernement d’augmenter en premier lieu les salaires des professeurs de sciences, créant un écart entre ces enseignants et leurs autres collègues.
Le ministre ougandais des Services publics se montre intransigeant à ce sujet en déclarant que les enseignants qui ne souhaitaient pas travailler dans les conditions actuelles «sont libres de quitter» leurs emplois.