Les importations de maïs au Kenya sont désormais exonérées de frais de douane, afin de combler le déficit alimentaire que connaît le pays affecté par une sécheresse aigue et récurrente.
L’objectif, à travers cette suppression des taxes douanières, est de «stabiliser l’approvisionnement en céréales, un aliment de base pour de nombreux ménages kenyans», explique Cyrus Oguna, porte-parole du gouvernement.
Une période de sécheresse anormalement longue et une forte inflation accentuent l’insécurité alimentaire au Kenya, où les organisations humanitaires s’inquiètent pour le sort de milliers de personnes dans le besoin.
«Le nombre de Kenyans confrontés à une crise alimentaire est passé à 4,1 millions, contre 3,5 millions il y a quelques mois à peine», a fait savoir Cyrus Oguna qui attribue ce déficit alimentaire actuel à la sécheresse récurrente au Kenya, aux invasions des criquets pèlerins, à la crise ukrainienne, aux perturbations liées à la pandémie du COVID-19 et à la volatilité des prix du blé sur les marchés financiers internationaux.
Comme solution durable, le gouvernement kenyan prévoit d’«augmenter la superficie consacrée à la culture du maïs et d’autres cultures de base comme le blé et le riz».