En vue de trouver des solutions viables et durables au problème d’énergie électrique qui contribue à l’insuffisance d’intégration de la zone CEMAC, il est tenu depuis ce lundi à Libreville la 4eme session des travaux du comité régional de coordination de la mise en œuvre du projet d’électrification périurbaine intense de la sous région. Cette rencontre qui s’étend jusqu’à ce mercredi fera le bilan de ce projet qui a été lancé depuis 2008 par cinq (5) pays de la CEMAC que sont : le Cameroun, le Gabon, le Congo Brazzaville, la Centrafrique et le Tchad. Soutenu par l’Union Européenne, ce projet d’un coût global de 13 milliards de FCFA (26,8 millions de dollars), vise à promouvoir l’énergie électrique mais surtout vise à améliorer d’une part les conditions de vie des populations par un large accès aux services de l’énergie et d’autre part le développement du tissu économique des États de la sous région. A cet effet la CEMAC a établi un plan d’action qui devrait améliorer l’accès aux services énergétiques modernes en zones rurales et périurbaines dans les États membres de l’organisation. Outre cette ambition d’électrification intensive de la zone, la CEMAC envisage aussi l’élaboration d’un système d’information géographique qui dispose à ce jour d’environ de 38 milles villages. Dans cette base de données, seront répertoriés les zones industrielles, les usines, les sites “hydro” et les zones vertes protégées. Par ailleurs, depuis le lancement de ce projet d’électrification intensive dans la sous région, environ 1000 branchements par pays (au titre de test) ont été réalisés. Toutefois le Cameroun manque toujours de 20 mille branchements, le Tchad de 12 mille, la Centrafrique de 10mille, le Congo Brazzaville de 9,5 mille et enfin le Gabon de 5,5 mille branchements.