Le Fonds Monétaire International (FMI) a annoncé que la croissance de l’économie namibienne va ralentir et stagner à 3% à la fin de cette année à cause d’une crise nationale du secteur minier. Après une forte croissance évaluée à 5% en 2010, l’économie de la Namibie semble quelque peu se ralentir cette année. L’inflation s’est accélérée de 1,6 % au cours de ces derniers mois forçant ainsi la banque centrale à maintenir son taux directeur constant à 6% au mois d’octobre dernier. Les perspectives budgétaires quant à elles continuent à inquiéter le gouverneur de la banque centrale de Namibie. En dépit du fait que le gouvernement ait émis un titre obligataire de 500 millions de dollars sur 10 ans pour aider le budget de deux prochaines années, des incertitudes importantes continuent à planer. La dette de la Namibie par rapport au Produit Intérieur Brut (PIB) se situe actuellement à 16%. Le FMI prévient par ailleurs qu’elle pourrait passer à 30% à l’horizon 2014 à moins que le gouvernement contrôle ses politiques budgétaires expansionnistes. La poursuite de ces politiques d’expansion pourrait exercer une pression haussière sur les importations nationales en puisant dans les réserves officielles et en entrainant une pression sur les prix des biens non échangeables.
Le Fonds Monétaire International a encouragé les autorités locales à mettre en place une politique fiscale performante pour enrayer cette situation, car l’économie mondiale pourrait encore rester dans un état fragile et les échanges commerciaux avec les pays de la région pourraient diminuer. Toutefois le Fonds Monétaire International, assure que quelques opportunités d’investissements prometteuses dans l’économie nationale pourraient soutenir ce ralentissement. Le pays s’attendrait alors à une inflation à un seul chiffre pour contenir le décroissement.