La dette publique extérieure et intérieure angolaise s’élève actuellement à 31 milliards de dollars US avec une composante étrangère totalisant 17,8 milliards de dollars US. Les principaux créanciers de l’Angola sont la Chine (5,6 milliards de dollars US), le Brésil (1,8 milliards de dollars US), le Portugal (1,4 milliards de dollars US) et le Portugal (1,2 milliards de dollars US). La dette intérieure qui totalise approximativement 13 milliards de dollars US est due à l’émission des obligations et bons du Trésor devant financer le programme d’investissement public et devant apporter des revenus à la trésorerie. Toutefois le ministre des finances angolais a affirmé que son gouvernement prévoit accroître le Produit Intérieur Brut (PIB) de 12,8% dans le secteur du pétrole tout comme dans les secteurs non-pétroliers. Le taux d’inflation du pays a baissé de 0,5% entre le mois de septembre et celui d’octobre à en croire le rapport du bureau national des statistiques de la semaine dernière. Cela serait dû au maintien du taux d’intérêt de référence des banques commerciales à 10,5%. La banque centrale angolaise, qui a confirmé la baisse de l’inflation, a également réduit son taux interbancaire de 6,5% à 6,43%.
Les autorités angolaises sont de ce fait convaincues que l’inflation de cette année restera en dessous de 12% projeté dans le budget national de l’Etat, d’autant plus que la variation accumulée de cette année n’est que 6,8%. L’inflation continue cependant à être un défi pour l’Angola car sa maitrise est un gage de stabilité sociale et économique. Le gouvernement local, et compte tenu des répercussions de la crise financière mondiale, tente d’asseoir une politique fiscale crédible et de qualité, capable de protéger la croissance nationale.